Ce scénario est écrit quasi comme une pièce de théâtre. N'étaient les flash back lors d'une scène, on retrouve l'unité de temps, de lieu et d'action. Avec en plus la gouaille gaumaise, et la langue du terroir.

Ecrit fin des années '80, au moment où le patois était encore un peu plus vivant qu'aujourd'hui, ce scénario met en scène des gens ordinaires, des genes du tous les jours dont la vie est rythmée par les choses les plus courantes de la vie, et, au point de départ, les premières images en témoignent : ils viennent de regarder une des premières "projections" en 3D avec les lunettes spéciales à "verres" de couleur différente.

Cet opuscule peut être lu indépendamment du film qu'il était destiné à devenir. Mais le travail des acteurs, sous la houlette du trio Berque-Escarmelle-Hermant, lui donne, comme avec les lunettes, une dimension supplémentaire... E un lieu d'action en plus...

"La" Lucie Chapellier le "le" Jean-Claude Hermant, qui nous ont quittés depuis cette époque, n'auraient peut-être pas imaginé une deuxième vie pour le Super 8 auquel ils ont collaboré avec passion. Saluons ici leur mémoire en les remerciant pour ce qu'ils ont fait, pour ce qu'ils ont été. Reste que l'Armand Grevisse, l'André Debras et l'Yvan Guillaume peuvent revivre quelques grands souvenirs... Merci à eux aussi.